• Copie d'une icône d'Isaac Fanous (1919/2007) peintre et théologien égyptien copte. Le style de sa peinture n'est pas celui des icônes byzantines traditionnelles. Il est appelé style copte moderne. Isaac Fanous a été un pionnier dans ce domaine.

    C'est un thème fréquemment représenté dans l'iconographie chrétienne. Pour ceux qui ne connaîtraient pas l'histoire, un petit rappel chez notre ami Wikipédia

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Fuite_en_%C3%89gypte 

    Si je vous montre aujourd'hui cette icône réalisée dans l'atelier de Michaël Greschny, c'est qu'elle a une résonance toute particulière avec l'actualité.

     

    La fuite en Egypte

    Un ou deux petits clics sur l'image

     

     

     


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    Je viens de terminer une nouvelle icône réalisée dans l'atelier de Michaël Gresny que je vous encourage vivement à aller visiter ainsi que son blog.

     

    Saint François prêchant aux oiseaux

     

    Les icônes sont peintes sur une planche avec de la tempera ( pigment en poudre + un médium à l’œuf) . Une des grandes spécialités de Micha est de  peindre des icônes avec des pigments naturels qu'il va collecter dans la région.

     

    Saint François prêchant aux oiseaux

     

    Je ne suis pas très contente de la pose de la feuille d'or. Cela nécessite  l'enchaînement d'un très grand nombre de gestes rapides et précis, deux qualités que je n'ai hélas plus, si bien que le brunissage à la dent de loup laisse par endroit beaucoup de rayures. Un bon doreur a besoin paraît-il de 5 ans d'apprentissage quotidien!

     

    Saint François prêchant aux oiseaux

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  • Envie de bleu et de tendresse en cette période étrange, je suis allée me promener chez Chagall et j'y ai découvert ces  deux pigeons qui s'aimaient d'amour tendre. J'ignorais que Chagall avait illustré les fables de La Fontaine.

     

    les deux pigeons

     

    Je m'en suis inspirée  pour en faire autre chose

     

    les deux pigeons

    (Un petit clic sur l'image pour voir les détails )

     

    les deux pigeons

     

    les deux pigeons


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    Enluminure: Le Mont Saint Michel

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    Je n’ai pas compté le nombre d’heures passées à réaliser cette enluminure sur parchemin, seuls comptent le plaisir et la quiétude ressentis à me promener sur la plage, le long des remparts, à me perdre dans les toitures aux bruns multiples, les innombrables petites fenêtres qui surveillent la montée des eaux, les cheminées, les rochers abrupts aux reliefs écorchés, les murs de l’abbaye soutenus par leurs contreforts, l’empilement des clochers, tourelles, clochetons qui défient le ciel où se livre le combat de l’archange Saint Michel avec l’infâme dragon.

     

     

    Enluminure: Le Mont Saint Michel

                   

      Cette enluminure est une reproduction extraite du manuscrit intitulé « Les Très Riches Heures du duc de Berry ». Ce livre d’heures, généralement considéré comme « le roi des manuscrits enluminés », fut commandé aux frères de Limbourg par Jean Ier de Berry, dit Jean le Magnifique, en 1413.

    Elle est réalisée à l’ancienne, à base de pigments mélangés à un médium à base d’œuf et travaillés avec de l’eau. Cette technique demande beaucoup de patience et de précision. Vous pouvez voir sur les gros plans le très grand nombre de coup de pinceaux en particulier dans les rochers et le ciel. Le plus souvent, il faut travailler avec un casque loupe. Ce n’est pas un travail parfait mais encore une fois, il m’a apporté beaucoup de joie et un sentiment d’immense plénitude.

     

    Enluminure: Le Mont Saint Michel

     

    Enluminure: Le Mont Saint Michel

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    Enluminure: Le Mont Saint Michel

    Il faut toujours travailler la main posée sur un pont en bois et qu'importe la grosseur du pinceau pourvu qu'on ait l'ivresse.

    Un dernier détail, la reproduction mesure 18cm sur 26

     


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  • En écho à Gazou qui nous raconte depuis quelques temps avec bonheur son séjour dans le Cantal, j'ai eu envie de vous montrer le petit tableau réalisé à la tempera sur bois que j'ai terminé il y a quelques temps déjà et qui représente un paysage du Cantal à l'automne avec quelques vaches de Salers.

     

     

    Tempera

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    Pour celles ou ceux qui ont le temps de lire, j'ai essayé d'expliquer au mieux en quoi consiste cette technique.

    Pour faire simple :

    On utilise un pigment en poudre que l’on mélange à un médium pour en faire une pâte que l’on dépose sur sa palette. On utilise ensuite cette pâte avec de l’eau comme si c’était de la gouache. On peut, comme avec l’huile, composer ses mélanges sur sa palette (généralement un carreau de faïence blanc).

     

    Tempera

    Photo Mickaël Greshny

     

    Le médium est de fabrication artisanale et les recettes varient suivant les peintres. Il y a obligatoirement de l’œuf (soit entier soit seulement le jaune). Nous y ajoutons de l’huile de lin cuite au soleil, un peu de vernis mastic en térébenthine et du Dammar.

    Contrairement aux autres peintures, on ne peut pas la stocker car elle ne se conserve pas. Il faut donc la fabriquer en très petites quantités.


    C’est par contre  la technique la plus solide car une fois sèche elle ne se dissout ni à l’eau, ni à la térébenthine, ni à l’alcool. Par contre elle sèche très vite ce qui rend compliqué la réalisation des fondus et des dégradés par exemple.

    C’est une technique très ancienne qui existe depuis l’antiquité et utilisée aussi par les peintres de la Renaissance jusqu’à la découverte de la peinture à l’huile.

    C’est la technique traditionnelle des icônes, des enluminures,  des tableaux peints sur des panneaux de bois recouverts d’un enduit (craie/colle de peau), bien que la toile fasse aussi très bien l’affaire de nos jours. Il faut juste que la surface soit assez absorbante. En séchant les couleurs se matifient et ternissent, mais l’application du vernis va leur redonner tout leur éclat. C’est une étape indispensable.

    On peut également utiliser un autre médium à base de cire d’abeille. La technique est alors appelée « cerra colla »

     La tempera a été délaissée par les peintres depuis la découverte de la peinture à l’huile mais certains peintres américains comme Andrew Wyeth l’ont réutilisée avec bonheur.

     

     


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