• La fille du coupeur de paille

    Sur mon chemin j’ai rencontré

    La fille du coupeur de paille

    Sur mon chemin, j’ai rencontré

    La fille du coupeur de blé…

     

    La fille du coupeur de paille

     

    Avec un chalumeau, elle écrivait au ciel

    Le flot tranquille des nuages.

    Elle dessinait la terre,

    La  portée des sillons

    D’où jaillira bientôt

    Le chant joyeux des herbes folles,

    Le désir impatient du blé neuf

    Au début des semailles.

     

    Oui, oui j’ai rencontré

    La fille du coupeur de paille

    Oui, oui, j’ai rencontré

    La fille du coupeur de blé…

     

    La fille du coupeur de paille

     

    L’automne s’est posé

    Sur la tête étoilée

    Des tournesols pensifs

    Et moi je vais marchant

    M’essayant à saisir une poignée de mots

    Qui me diraient enfin 

    Où glissent mes années

    Dans le roulis des feuilles mortes

    Dans le vent buissonnier

    Qui bouscule en riant

    La cime ébouriffée

    Des gentils peupliers

    Dans les airs oubliés

    Des rondes vagabondes.

     

    Oui, oui, j’ai rencontré

    La fille du coupeur de paille…..

     

    La fille du coupeur de paille

    un petit clic sur les photos svp

     


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  • Commentaires

    1
    Mercredi 2 Octobre 2019 à 11:09

    si délicat et mélancolique, "une poignée de mots qui me diraient enfin où glissent mes années", est ce utile de le savoir ? là, maintenant elle est là, la fille du coupeur de paille, dans un instant magique : le chant joyeux des herbes folles, le blé en herbe, ou dans les feuilles mortes qui se ramassent à la pelle.

     

    2
    Mercredi 2 Octobre 2019 à 11:15

    Une poignée de mots à cueillir un par un au gré des pas partagés avec la fille du coupeur de blé...

    Un beau texte qui me fait chanter une sympathique comptine d'enfance...

    3
    Mercredi 2 Octobre 2019 à 11:38

    Je n’ai pas rencontré la fille du coupeur de paille, ni celle du blés,
    Mais j’ai rencontré Azalaïs
    qui nous raconte les nuages
    nous chante les herbes folles
    nous montre les étoiles tournesols
    et nous entendons son rire dans le vent
    nous invitant à venir danser des rondes vagabondes
    attends moi Azalaïs
    j’arrive !

    smile

    4
    Mercredi 2 Octobre 2019 à 11:49

    Qu'ajouter ?

    J'aurais pu bisser chacun des commentaires. :)

    Juste un merci pour ces instants bonheur.

    5
    Mercredi 2 Octobre 2019 à 13:06
    Jackie
    Merci Azalaïs te lire est pur bonheur
    Belle journée
    6
    Mercredi 2 Octobre 2019 à 13:09

    Merci....merci ....c'est trop beau 

    Bises Azalais

    7
    Mercredi 2 Octobre 2019 à 13:14
    Eh oui, c'est une chanson de mon enfance dans la cour d'école, tu l'as bien adaptée.
    8
    Mercredi 2 Octobre 2019 à 14:09

    Ne serais tu pas la fille du coupeur de paille ? Et si tu me réponds non, je te répondrai  que tu as pris la plume pour nous conter les beauté de la nature, les fleurs, les saisons et leurs couleurs de façon très poétique. Tu me transportes dans ces lieux que tu nous offres en photos

    9
    Mercredi 2 Octobre 2019 à 14:40

    C'est un si bel hommage à l'automne et à la nature, mais aussi au temps qui passe que tu nous proposes aujourd'hui, quel plaisir de te lire ! Je ne sais pas si tu as réellement rencontré la "fille du coupeur de paille" ou de blés, mais j'ai comme une envie d'aller danser dans les prés en lisant ton joli poème. Un grand Merci c'est si bon de te lire. Bises 

    10
    Jeudi 3 Octobre 2019 à 06:38

    Bonjour Azalaïs,

     

    Magnifique de grâce et de fraicheur ce poème. J'aime beaucoup. On a envie d'accompagner en chantant et dansant la fille du coupeur de paille.

    Merci pour cette joie au cœur que j'emporte avec moi.  Aujourd'hui nous installons notre expo de pastellistes. Cela va nous prendre la journée

    Bises

    11
    Jeudi 3 Octobre 2019 à 08:46

    Merci Aza pour ce joli moment de poésie et de belles images, t'embrasse

    12
    Jeudi 3 Octobre 2019 à 20:59

    Grâce à  toi, en te lisant, je peux goûter au bonheur d'une promenade dans la nature...Ce qui ne m'est pas possible dans la réalité..trop fatiguée, trop débordée (mon mari vient de rentrer de deux mois d'hôpital)...Tu me redonnes un peu de joie et d'énergie. Merci Azalaïs

    13
    polly
    Vendredi 4 Octobre 2019 à 09:27

    Les saisons filent et nous tissons le temps à travers les champs (et chants), douce mélancolie et joie aussi. Toujours ce talent des mots qui nous balancent entre gravité et légèreté.

    Bise

    14
    Samedi 5 Octobre 2019 à 12:11

    De la vraie poésie, un grand souffle qui nous emmène loin dans le ciel et dans la nature...Merci Azalais

    15
    Samedi 5 Octobre 2019 à 15:44

    L'horizon de la comptine s'est élargi grâce à ta poésie joyeuse et sa pointe de mélancolie

    16
    Lundi 7 Octobre 2019 à 12:10

    bonjour

    ton blog est très beau

    et je cherche autre chose que des choses banal

    donc il est très interessant

    bizouille du midi et a très bientot

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    17
    Jeudi 10 Octobre 2019 à 21:06
    erato:

    Cette comptine que nous chantions enfant , est merveilleusement agrémentée par ta poignée de mots qui chantent, dansent et nous enchantent. 

    Tes photos sont magnifiques.

    Douce soirée, bises Azalaïs

    18
    Dimanche 13 Octobre 2019 à 09:34

    J'aime beaucoup ce texte, qui me fait penser à une comptine.
    J'imaginais mes santons en scène car hier j'ai acheté le personnage qui coupe le blé pour ma crèche alors lorsque j'ai lu ton texte, je me suis dit que c'était une drôle de coïncidence.
    J'aime beaucoup tes photos et sur la première, ce contraste entre le bleu, le vert et le marron...
    Bon dimanche
    Bises 

    19
    Lundi 4 Novembre 2019 à 19:20

    Merci pour cette rencontre très poétique ! Chris

    20
    Dimanche 17 Novembre 2019 à 22:02
    Durgalola
    Tes photos sont très belles. Et merci pour ton poème. Il faut être comme les oiseaux. Bon courage dans ta vie. Difficile t'avoir vieillir des proches. Bises
    21
    Dimanche 17 Novembre 2019 à 22:03
    Durgalola
    Difficile de voir vieillir des proches... Ah le smartphone et ses corrections.
    22
    Dimanche 1er Décembre 2019 à 21:28

    Oui, le temps file trop vite et j'ai loupé ton si beau poème .... Une envie folle de te suivre dans ta promenade et ballade, car ici, dans le Var, c'est galère ! Ton chant de vie malgré ta mélancolie me touche tout particulièrement... 

    Bcp de bisous, Aza

    23
    Vendredi 6 Décembre 2019 à 19:39

    y a aussi la fille du coupeur de joint de Thiefaine

    24
    Vendredi 27 Décembre 2019 à 20:41

    Bonne semaine de fin d'année ; en te souhaitant une année 2020 plus douce pour toi et tes proches. Bises.

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