• Vous l’avez tous remarqué, c’est le printemps et qui dit printemps dit jardinage !

    Je vais donc devoir laisser quelques temps le blog en friche.

    Je publie à nouveau cette petite histoire printanière inspirée par une tapisserie de

    Dom Robert que j'affectionne tout particulièrement. Tous les ans l'Abbaye-école de

    Sorèze dans le Tarn organise une nouvelle exposition que je ne rate jamais.

     

    Résultat de recherche d'images pour "dom robert mille fleurs sauvages"

     Mille fleurs sauvages

     

    Poule poulette, un beau matin de mai, s’en alla dans le clos pour picorer seulette l’herbette nouvelette. La sauge était violette, le pissenlit tout réjoui et la mousse coiffée de gentilles capuches qui la faisait sembler à de petites nones courant à vêpres! De ci de là, notre gourmette se mit à faire la cueillette de petits brins de ciboulette pour en garnir son omelette.

    Quand arriva un gros dindon, piétinant tout sur son passage. L’avait la crête rouge et le derrière empanaché d’une sorte d’ombrelle qui semblait l’encombrer. Se croyant tout seulet, il se mit à chanter des airs sans queue ni tête qui firent s’escamper les papillons du pré. Il s’appelait Carlos. C’était un rouge des Ardennes, un dindon vigoureux, rustique mais fougueux ! Et il bombait le torse, et il pirouettait tout en tapant du pied, agitant comme un fol sa caroncule bleue. Une abeille en passant murmura : « Qu’il est laid ! » Il entendit : « Olé ! »

    Bientôt, toute la basse-cour se trouva dans le champ pour s’esbaudir en chœur des accents langoureux de cette danse étrange venue, caquetait-on d’Amérique du Sud ! Certains osèrent même de petits cris joyeux pour jouir avec lui de sa pavane altière ! Il y eut des  « Rououcou »  et des  «  Kirikiki »  et des «  Ticot » par ci et des « Ticot » par là. Une caille lança un « Palpabat » effarouché et l’alouette grisolla un « Tiralirou » plein de charme ! Le chardonneret, du haut de son cyprès siffla : « Tirlit  tchiou  tchiou » et le verdier lui répondit : « Oh oui ! Oh oui » !

    Tout ce petit monde se mit à claquer du bec et à battre des ailes, lorsque soudain,  parut la divine Bianca, une dinde du Gers, élégante et rebelle. Tout le monde se tut, même les sauterelles ! On murmurait partout qu’elle s’était entichée d’un dindon de Sologne, un aristo bobo qui  jouait des ergots en déclamant des vers. Carlos lui, sombre hidalgo aux yeux brûlants de fièvre, ne savait que danser ou psalmodier de sa voix grave et douce de ténébreuses mélopées.

    La nuit était tombée, allumant des lucioles au pied des ancolies. Comme un point suspendu au-dessus du grand chêne, la lune se leva. Alors, telle une marionnette menée par une étoile, Bianca la belle s’avança vers Carlos, la tête haute, le regard fier, cambrée comme une reine,  l’obligeant pas après pas à entrer dans sa danse. Toute la nuit ils s’affrontèrent dans une sorte de corps à corps tumultueux et tourmenté où chacun reprenait dans l’instant ce qu’il venait d’offrir.

    Au matin, sur les herbes ardemment piétinées, on ne trouva que quelques plumes pour témoigner de cette folle histoire où une dinde et un dindon dansèrent le tango pour  découvrir enfin qu’ils s’aimaient d’amour tendre.

     

     

    Le Tableau du Samedi


    26 commentaires
  •  Le Noël du rouge-gorge

     

    en Occitan

    Lo Nadal del Barbarós

    Je n’arrive pas à savoir de qui est ce conte, peut-être de Louisa Paulin. Je l’ai traduit et aménagé un peu pour vous.

    C’était la veille de Noël. Du côté de Villefranche, un frêle rouge-gorge s’était égaré dans les sillons abrupts d’une terre fraîchement retournée, accrochée à la croupe d’un coteau. Il sautillait frileux, ses plumes ébouriffées, aussi léger qu’une brindille, essayant vainement de trouver un petit ver distrait, quelques grains oubliés par les derniers glaneurs. 


               Tout à coup, la bise se leva, une bise glaciale qui feula comme un chat ! Elle emporta l’oiseau dans un amas confus de poussières et de feuilles et alla le poser sur un poirier tout nu. Il était à peine remis de sa frayeur qu’une rafale sournoise l’emporta dans un hêtre. Là, sur une de ses branches, demeuraient quelques feuilles. Mais quand il voulut s’en approcher pour se parer du froid, l’arbre grogna : « Ne reste pas ici l’oiseau, je n’ai que cette branche qui porte encore des feuilles, tu pourrais la gâter ! »
     

     
                Ce rouge-gorge là n’était pas querelleur. Triste et las, il ouvrit avec grâce ses ailes minuscules et la bise méchante le reprit dans son errance confuse pour le jeter avec rancœur dans un vieux chêne chevelu où il pensait se reposer un peu ! Mais le chêne grogna dans son parler revêche : « Tu n’es pas d’ici, l’oiseau ! Nous ne t’avons jamais vu ! Nous ne te connaissons pas et nous n’aimons pas les étrangers ! Nous ne voulons pas de toi ! Va-t-en ! »
     

                   
                Une fois de plus, le rouge-gorge prit sa volée. Le vent le chiffonnait, lui arrachait les plumes, le ballottait, le retournait dessus-dessous, tête par dessus queue, le malmenait, toujours plus fort, toujours plus haut et l’enleva jusqu’ à la motte de Montfranc où un sapin stoppa sa course. L’oisillon s’empressa de s’arrimer à un rameau malgré ses pattes grêles, reprit son souffle, remit de l’ordre dans le désordre de son pauvre petit cœur et murmura :
     

    « S’il te plaît, arbre grand, me laisserais-tu me cacher un instant sur une de tes branches ? Le vent m’a malmené ! Je suis si fatigué, j’ai tellement froid, tellement faim aussi ! » 

    « Mais avec plaisir mon joli ! Regarde, la place ne manque pas ! Mes branches s’étalent loin et ma cime monte presque jusqu’au ciel. De plus, je reste toujours vert ! Mais j’y pense, en bas, à la fourche de la grosse branche, tu trouveras un nid abandonné. C’est la mésange qui l’a construit au printemps pour y élever sa petite famille. Maintenant, ils sont tous partis et ils ne reviendront pas d’ici la fin de l’hiver. Va t’y installer, tu y auras chaud ! 

    « Je te remercie beaucoup, arbre grand ! »

                Le lendemain matin, quand le rouge-gorge ouvrit ses yeux en bouton de bottines, tout était blanc : les champs, les arbres et même le sapin ! Il avait neigé ! Il descendit à terre et s’aperçut que les branches de l’arbre avaient protégé le sol sur une surface ronde et plane. Il trouva là de quoi se rassasier : des baies, du blé noir que le vent avait porté, quelques vers qui avaient oublié de se mettre à l’abri. Il piqua tant et tant sur ce petit bout de terre que bientôt sa gorge ressembla à une agate rouge !


                Il leva la tête, vit tout en haut une branche sans neige inondée de soleil. D’un coup d’aile, il alla s’y percher et se mit à chanter à tue-tête. Un étourneau passa. Les étourneaux ne sont pas des plus dégourdis ! Celui-ci dit au rouge-gorge :


                « Serais-tu devenu fou à chanter de la sorte ? Nous ne sommes pas au printemps, mais à Noël ! Il neige, ne vois-tu pas ? Il fait froid ! Tu n’es qu’un sot petit oiseau ! »

    « Mais non, mais non, gros étourneau ! Si tu savais comme j’étais malheureux hier ! Aujourd’hui, j’ai dormi bien à l’abri, j’ai  mangé à ma faim, il fait soleil ! Je suis heureux d’être un petit oiseau et je chante Noël, Noël, Noël ! 


               
                On raconte que ce rouge-gorge  fut la première décoration du sapin de Noël ! Pensez à lui lorsque vous y accrocherez une petite boule rouge !
     



              Pensez aussi à lui offrir quelques graines, un peu de graisse pendant l’hiver car comme le dit François Coppée dans La mort des oiseaux : « Oh ! Comme les oiseaux doivent mourir l’hiver ! »
     

    Je vous souhaite à toutes et à tous un très joyeux Noël.

    J'ai bien sûr une pensée émue pour tous ceux qui sont dans la peine et en particulier pour Jill Bill

     


    20 commentaires
  •  

     

     

    Il y a de cela très très longtemps, dans une ferme isolée perdue au fin fond du Sidobre, vivait un homme qui élevait des oies. Je suppose que vous ignorez tout de cette terre de solitudes qu’aucune route digne de ce nom n’osa traverser avant la fin du XVIII ème siècle. Etrange pays en vérité, qui court par ses vallées obscures et sauvages, ses puys tout arrondis, ses landes désertiques balayées  de vents fous, ses tourbières humides piquetées de bouleaux. Ça et là, quelques forêts de hêtres que l’automne enflamme, des sapinières aussi noires que la nuit et puis aussi des lacs, aux bleus sombres et profonds, des grottes, des gouffres, des sources, des cascades... Mais ce qui rend ce pays plus mystérieux encore, ce sont partout des blocs énormes de granit qui le parsèment de bout en bout, des blocs sortis tout droit de la marmite de l’enfer et qu’un petit poucet du diable aurait déposés là, dans un chaos informe et inquiétant. Il arrive parfois que par endroit, le granit affleure en dalles gigantesques, semblables à la peau d’un monstrueux dragon qui dormirait dans les entrailles de la terre.

     

     

    Les trois fromages

     

              On dit que cheminer alors lorsque tombait la nuit à travers ces figures dantesques, c’était risquer la mort d’un coup de sang subit ou bien rentrer tout trempé de sueur et gémissant de fièvre, avec des yeux égarés de folie et les jambes qui ne vous portaient plus ! C’est qu’on en colportait des histoires sur ces monstres de pierre ! Chacun avait la sienne à raconter le soir devant la cheminée. Il y avait l’histoire de la pierre branlante aux rondeurs singulières que les sorcières chevauchaient certaines nuits d’été pour s’accoupler avec le diable. Celle de ce rocher tremblant qu’il fallait remuer les soirs de pleine lune pour faire un pacte avec le drac ou bien lancer un sort à son voisin trop fortuné. Et puis aussi la pèira clavada sur laquelle on devait jeter une pièce si l’on voulait se marier dans l’année et puis, et puis…  Il y avait la pierre folle, celle qui roule, celle qui tourne, celle qui vire, celle qui danse… Elles avaient toutes un nom sorti tout droit de l’imagination des gens de ce pays : le roc d’Artus, la tête de lièvre, les trois fromages, le chapeau de curé, la tortue, les colosses, les trois bébés, la pochée du diable… Inutile de vous dire que les sorciers et les jeteurs de sorts y  étaient si nombreux qu’on les excommuniait chaque dimanche à la messe et que pour sanctifier ces terres païennes on donna à leur capitale le nom de Lacrouzette (petite croix en Occitan).

     

    La pèira clavada

     

              Mais revenons à nos oies et à leur propriétaire, un des sorciers les plus redoutés de la région. Il vivait seul dans cette immense bâtisse faite de blocs de granit entassés et recouverte de lauzes grises. Personne jamais n’était entré dans sa demeure pour la simple raison que dès que quelqu’un s’en approchait, les oies aussitôt se mettaient à claironner en faisant un raffut de tous les diables. Le sorcier alors sortait sur le perron et descendait les escaliers à la rencontre de son visiteur. On traitait toujours l’affaire sur une belle dalle plate, cerclée de mousses et de bruyères d’où jaillissait une source aux vertus mystérieuses.

              Les oies étaient serrées dans un enclos où elles menaient paisibles, leur vie de volatiles sans souci. Elles faisaient les belles en se haussant du col tout en tortillant joliment du croupion pour réclamer quelque friandise matinale, ou bien elles se lançaient dans une danse des plus élégantes, juchées sur la pointe extrême de leurs pattes en agitant leurs ailes. Parfois, notre sorcier qui aimait bien ses oies, louait les services d’une jeune bergère qui les menait au pré ou dans un champ de céréales qui venait d’être moissonné, ou bien au bord d’un lac où elles s’ébrouaient comme des folles ! Notre bergère avait comme il se doit un amoureux : un petit pâtre des environs qui venait très souvent la distraire en lui jouant de la cabrette !

              Un jour qu’elle gardait près d’un lac, une troupe d’oies sauvages s’abattit sans un bruit sur les eaux. Notre bergère, toute occupée par son berger ne les vit même pas ! Mais quel spectacle pour nos oies domestiques ! Sans faire le moindre bruit elles s’approchèrent de la berge pour admirer cette troupe exotique. C’étaient des oies des neiges aux plumes blanches bordées de gris. Il y avait aussi quelques jars aux yeux bleus bordés d’un trait de vermillon. Imaginez quel « tifo-tafo » cela fit dans le cœur de nos oies des bois !

             

     

              Lorsque l’heure fut venue de rentrer chez le sorcier, l’une d’entre elles, la plus jolie,  la plus hardie décida de braver l’interdit. Elle se cacha dans une touffe de genêts d’Espagne afin de rester un peu plus auprès d’un jeune jars couronné d’une huppe du plus bel effet. Durant toute la nuit, il lui fit mille grâces, lui offrit en riant de beaux bouquets de populages, lui fit des couronnes d’anémones et la fit jouer à la marelle sur le dos rond des rochers qui émaillaient le lac. Lorsque le coq chanta, notre petite oie se sauva et promis à son jars de revenir la nuit prochaine. Elle fit ainsi toute les nuits jusqu’à ce que…

              On approchait de la Saint Jean qui comme chacun sait, est une nuit magique pendant laquelle tout le monde des fées, des elfes mais aussi des démons, des sorcières s’en donne  à cœur joie. C’est aussi la nuit où le diable réunit ses sorciers pour partager sa cargaison de sorts. Ils arrivent tous là, sur leur balai de bouleau, communient en chœur d’une rondelle de rave et puis se donnent des nouvelles de chaque contrée en menant grand tapage. Notre sorcier bien sûr se rendit à la fête et rentra lorsque le coq chanta. Et que croyez-vous qu’il vit ? Notre jeune écervelée qui sautait prestement au-dessus de la barrière de l’enclos. Aussitôt, il fit venir la petite effrontée qui dut bien vite lui raconter son aventure. Comme elle était futée, elle lui dit pour adoucir son sort et pour l’amadouer qu’elle avait un œuf à couver près d’un rocher du lac et qu’il en sortirait bientôt un oison des plus extraordinaires.         

    - Soit, lui répondit le sorcier, je te donne la permission de couver ton œuf aussi longtemps qu’il le faudra mais dès que l’oison sera né, je veux le voir ici.  Et s’il est aussi beau que tu sembles le penser, je te pardonnerai peut-être.

    - Je vous promets de revenir dès qu’il sera né, répondit-elle heureuse.

              Elle se croyait bien maligne la pauvrette et cette histoire d’œuf, elle venait de l’inventer. Les jours passaient, notre petite oie folâtrait et le sorcier attendait avec impatience l’arrivée de son oison joli… Quand il comprit qu’elle lui avait menti et qu’elle passait son temps à batifoler avec son bellâtre, il entra dans une grande colère et une colère de sorcier, il vaut mieux l’éviter !

    - Ah ! Comme ça, tu me couvais l’œuf du siècle ! Et bien, je vais t’en donner un moi, qui va faire de toi l’oie la plus célèbre de toute la région ! Et, fais moi confiance, cet oeuf là,  tu n’es pas prête à l’abandonner de sitôt !

              Alors, d’un coup de baguette magique, il la pétrifia en une masse énorme et plaça tout près d’elle un œuf gigantesque qui tremble sur son socle au moindre souffle de vent. On dit que certaines nuits de printemps, on peut voir notre petite oie qui pleure encore son bel amour perdu.

     

     "Et cric et crac, mon conte es acabat"


    23 commentaires
  • L'école buissonnière

    Dom Robert: L'école buisonnière

    C’est par une belle matinée de printemps, que la jeune Piéride Du Chou sortit de son cocon. Aléa jacta est ! C’était écrit ainsi depuis la nuit des temps : les piérides du chou naissent dans les choux et pas dans les navets qui sont comme vous le savez réservés aux piérides des …navets !

            Demoiselle Piéride fit son apprentissage dans un plant de précoces, sous la férule d’un précepteur aigri qui venait de Bruxelles ! Mais son école à elle, petite évaporée, c’était l’école buissonnière ! Chaque fois qu’elle pouvait tromper la vigilance de son maître, elle quittait le potager pour s’en aller rêver à la lisière d’un pré où dansaient des zygènes.

            Il y avait là tout un monde coloré, poudré jusqu’aux antennes, jouant des ailes à qui mieux mieux,  faisant assaut de courtoisie pour claironner bien haut leurs titres prestigieux : Hespéries de la Houque, Mélitées du Plantain, Tanagres du Cerfeuil, Damiens de l’Alchémille, Cuivrés de la Verge d’or, Turquoise de la Sarcille … Mais ceux qui la ravissaient le plus, c’étaient les azurés aux bleus tellement bleus qu’elle en perdait la tête ! Et puis, quelle grâce dans leur danse, quelle élégance dans leurs postures !

            Elle était là, perchée sur un trèfle incarnat, lorsque le  jeune Azuré des Anthyllides l’invita de façon fort galante à siroter un verre au sommet d’une très grande sanguisorbe ! Nul ne sait ce que se dirent ces deux là, ni ce qui les poussa à briser le tabou de telle mésalliance, mais ce que je sais moi, c’est que Mme  Mère Azuré des Anthyllides faillit en faire une syncope !

    « Comment, mon fils, que me dites vous là ? Un Azuré épouser une Piéride ? Etes-vous donc allé voleter dans leurs tristes banlieues ? Ce bruit, cette odeur, cette vulgarité ! De la techno chez les Choux Raves, du Bel Canto jusques tard dans la  nuit chez ces ritals de Brocolis ! Quant aux Chinois, les Pé-tsaï et les Pak-choï  je suis sûre qu’ils attendent la mondialisation pour investir la moindre friche ! Voyons mon fils, qu’espérer d’une fille qui a grandi dans un pareil espace ? Ces gens là n’ont aucune éducation, aucune culture ! Un sang bleu ne peut s’avilir dans une telle union ! Nous serions la risée de toute la prairie !

            N’écoutant que son cœur, le jeune insoumis alla chercher sa belle et l’épousa sur le champ dans le creux d’une ombelle ! Ce fut une bien belle noce, drainant dans son sillage toute une foule d’étrangers : de bruns Tabacs d’Espagne chantant le Fandango avec leurs castagnettes, de grands Nègres des bois frappant sur leur tam-tam, un beau Point de Hongrie qui joua de son bugle et même des Lambdas qui se cherchaient un nom en dansant le Sirtaki !

            Si vous passez un jour en lisière d’un pré, admirez les ombelles ! Elles gardent en leur cœur, à la fin de l’été, tous les fruits exotiques des  amours marginales !

     

     

     

    L'école buissonnière

     

     


    16 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique