• Bonne Année

    Nouvelle année

     

    Toute la pluie des jours

    A la fin de l’année…

    La vie tressaille encore

    A  ses flancs épuisés.

    Un petit vent amer

    Vient agiter parfois,

    Des rêves chiffonnés

    Sur quelque plage ancienne.

    Et le ciel abreuvé

    De ces vaines chimères,

    S’enfuit,  tout égaré,

    Dans sa robe en broussaille.

     

    Et puis soudain, la capriole !

    Une autre année pointe son nez,

    D’autres jours bien serrés

    Tout prêts à défiler

    Qui se tiennent rangés

    Sur mon calendrier !

    Tant de soleils

    Et tant de lunes

    Et tant de cases

    A colorier !

     

    C'est tellement difficile de présenter ses voeux. C'est un exercice qui m'a toujours effrayée et mise dans un grand embarras. Il me semble que tout a déjà été dit et que quoi que l'on souhaite, la vie n'en fait qu'à sa tête. Le texte qui précède, je l'avais écrit en 2011 et je ne me doutais pas de ce qui m'attendais  ! C'est pourquoi je vous souhaite avec William Blake de toutes petites choses à savourer, à partager, de toutes petites choses mais pleines de spectacles admirables

     

    Voir le monde dans un grain de sable,

    et un ciel dans une fleur sauvage,

    tenir l'infini dans la paume de sa main,

    et l'éternité dans une heure.

     

    B onne Année

     


  • Commentaires

    1
    Jeudi 2 Janvier 2014 à 21:31

    bonsoir mon Aza,
    oui, c'est vrai, c'est difficile de présenter ses voeux
    mais tu le fais si bien !

    une  fin... un recommencement ?
    entre une éternelle fin et un recommencement qui ne sera pas éternel...
    savourer le présent...

    merci
    bonne soirée
    et bonne année !
    gros bisous d'amitié
    jean-marie

    2
    Jeudi 2 Janvier 2014 à 21:38

    Juste faire de chaque seconde un moment unique, sans jamais oublier que la seconde d'avant le fut aussi et que celle d'après le sera.....

    Chaque seconde est une fleur qui s'ouvre ou qui se fane, un sourire qui s'allume ou qui s'éteint, un espoir qui naît ou qui meurt, ainsi va la vie, prenons là comme elle vient seconde après seconde et que les petits bonheurs s'unissent pour en créer un grand, effaçant les petites peines et atténant les grandes...

    Ainsi le grain de sable brillera et la fleur sauvage s'épanouira.

     

    3
    Jeudi 2 Janvier 2014 à 21:54
    mpolly

    j'adore ces quelques vers de Blake... ils disent tout, à nous de chercher l'éternité dans un grain de sable.

    Et c'est vrai qu'on voudrait que les voeux soient réalisés, que l'année soit sans heurt, mais... la vie nous mène plus qu'on la mène.

     

    Je t'embrasse très fort en pensant à tes AAAA, du rire plein les bottes qui floquent en ce moment dans les flaques de l'hiver et bientôt dans les allées du jardin.

    4
    Jeudi 2 Janvier 2014 à 23:22
    erato:

    C'est vrai , ce n'est pas évident de présenter ses vœux.Mais tu l'as fait superbement et avec un tel réalisme poétique. J'aime les vers de W Blake , voir la vie autrement .

    Je te souhaite une année heureuse .Douce soirée, bises Azalaïs

    5
    Vendredi 3 Janvier 2014 à 00:19

    il est vrai on se dit bonne année et santé mais à quoi cela rime vraiment on ne sait jamais ce qui va arriver

    6
    Vendredi 3 Janvier 2014 à 06:44
    Jackie

    Malgré la difficulté évidente tu t'en sors avec brio...

    Merci .

    J'espère que cette année sera à la hauteur de tes espérances
    Bises

    7
    gazou
    Vendredi 3 Janvier 2014 à 07:18

    J'éprouve la même impression que toi : c'est difficile de présenter ses voeux, de dire quelque chose de personnel, de sincère et pourtant, c'est important de le faire...et tu le fais très bien...Merci Azalaïs...Je te souhaite tendresse et douceur et enthousiasme


    et aussi rigueur et lucidité pour que te désirs puissent devenir réalité

    8
    Vendredi 3 Janvier 2014 à 10:24

    Ta page de voeux est magnifique Aza !

    Merci pour ce poème, même ancien, il te ressemble encore je crois. :)

    Et puis, j'aime aussi ces mots de Blake. Sachons tous cueillir ces moments.

     

    Merci pour cette année en couleurs... je te souhaite le meilleur, Azalaïs.

    Passe une douce journée.

    9
    Vendredi 3 Janvier 2014 à 13:43

    L'essentiel c'est que tu ne nous oublies pas. Ceci dit tes voeux sont comme ta plume: élégants. Bonne Année !

    10
    Vendredi 3 Janvier 2014 à 19:29

    Vois-tu Aza, je trouve admirable de présenter tes voeux ainsi, tout en poésie ,  ils s'imprègnent avec douceur et observation. On répète tristement les mêmes mots,parfois  on ne sait plus s'ils sont sincères ou intéressés,un peu de vent et des porte-monnaies qui se vident. Je t'embrasse 

    11
    Samedi 4 Janvier 2014 à 20:37

    Et bien je ne peux que te féliciter pour ces voeux bien menés, merci tout plein chère Aza, je te souhaite le meilleur pour 2014 et t'embrasse !

    12
    midolu
    Dimanche 5 Janvier 2014 à 13:34
    midolu

    Bonjour Azalaïs,


    Merci pour tes voeux et commentaires, ici et ailleurs, et pour le poème et aussi le partage des mots de William Blake.


    Je te souhaite une année plus douce, et, chacun, faisons en sorte qu'elle soit meilleure.


    Bises affectueuses, d'ici, en Berry.

    13
    Mardi 7 Janvier 2014 à 00:44

    moi j'avoue que j'ai parfois du mal à mettre un pied devant l'autre

    mon AVC m'a fait beaucoup de mal ...

    mais heureusement il y a la peinture et l'écriture

    besos

    tilk

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    14
    Jeudi 9 Janvier 2014 à 10:21

    merci à tous et que cette année et les suivantes aussi vous mènent tous sur vos propres chemins avec bienveillance et amour

    J'espère que nous nous y croiserons encore longtemps

    15
    Sophie
    Mercredi 15 Janvier 2014 à 20:05

    Très beau! J'ai beaucoup aimé ce poème. Je te souhaite une merveilleuse et très créative année 2014!!


     


    J'écris un blog à propos de ma vie d'étrangère en Espagne, ca serait génial si tu pouvais passer y jeter un coup d'oeil et me donner ton avis. Merci d'avance et bonne continuation! :)


     


    http://journeyofalonelybird.blogspot.com

    16
    Jeudi 16 Janvier 2014 à 09:28
    Santounette

    Merci pour tes vœux et le poème Azalais.
    Avec le temps on redoute plus les années qui passent

    17
    Samedi 18 Janvier 2014 à 16:43

    merci à toi Azalaïs
    me voici enfin de retour pour te souhaiter une année pleine de jolies surprises 

    bises

    18
    Samedi 18 Janvier 2014 à 19:42

    comme je suis contente de te retrouver Martine

    bises tout plein

    19
    Dimanche 1er Janvier 2017 à 15:03

    Tellement difficile... et pourtant, tes voeux sont toujours magnifiques. :)

    Je vous souhaite une année souriante, heureuse et douce.

    Je t'embrasse fort.

    Nos amitiés à vous deux.

      • Vendredi 6 Janvier 2017 à 10:26

        comment croire à ce que tu me dis quand tu utilises exactement les mêmes mots pour qualifier la pire des croûtes et le travail de photographique et pictural de femmes de talent comme Joëlle ou Jackie. Je ne sais même pas pourquoi je continue à montrer ce que je fais, ce que j'écris,  je le fais toujours avec beaucoup de réserves en sachant que la plupart des commentaires ne seront pas sincères et que cela me rapportera plus de désillusions et d'amertume que de réconfort! J'écris et je publie désormais juste pour la famille et quelques amis et je pense je n'écrirai plus rien ici

        Ma mère a construit sa vie sur le mythe, le rêve, la chimère, le mensonge, la flatterie, la flagornerie. Quand je vois où cela l'a menée, quand je vois que c'est moi qui dois maintenant ramasser les pots cassés, (après avoir nettoyé sa merde) quand je vois l'énergie, le temps, le vide intellectuel que cela a généré chez moi, quand je vois le temps que cela va encore me prendre pour vider sa maison, nettoyer le jardin, trouver un vendeur, trouver l'argent pour payer la maison de retraite, alors qu'elle a vécu comme un oiseau volage en dilapidant son argent et celui de ma grand-mère je ne peux en aucun cas adhérer à ce que tu dis.

        Ce n'est pas à toi que s'adressait l'histoire des chats et du blouson de cuir, c'était juste une image pour expliquer que la plupart des gens avancent masqués, disent une chose et agissent en faisant le contraire et sont prêts à n'importe quoi pour augmenter le nombre de leurs lecteurs! Sans doute es-tu plus sage que moi. J'ai voulu l'autre jour dire à quelqu'un que je trouvais sa photo "tristounette", depuis il ne vient plus me voir, il a trouvé d'autres blogueuses plus admiratives, plus flatteuses, plus enthousiastes... ainsi va ce monde dont je me détache de plus en plus.

        Mais tu as raison, mieux vaut que nous en restions là, je ne t'ennuierai plus. J'ai une énorme admiration pour toi sans doute est-ce pour cela que je suis autant déçue par ce que tu dis parfois. Lorsque j'étais petite, j'avais une admiration sans borne pour ma mère que je prenais pour une fée et puis un jour, j'ai ouvert les yeux et depuis je les garde bien grands ouverts sur le monde qui nous entoure, sur la lâcheté et l'hypocrisie de la plupart des gens auxquels je préfère l'amour inconditionnel et sans intérêt des bêtes, la joie pure des chemins, l'anonymat des mots que je laisse ça et là sur les cahiers que je trouve parfois dans le silence des chapelles, ou les feuillets libres que je glisse sous les pierres des montjoies.

         

    20
    Samedi 7 Janvier 2017 à 19:55

    Très chère Aza,

    Sans doute ai-je mal compris ce que tu m'écrivais, j'avoue être en ce moment plus "à fleur de peau" que d'habitude car ce Noël était pour nous bien différent.

    Je m'en veux car je voudrais pouvoir t'expliquer sans te blesser davantage que je l'ai fait.

    Pour ce qui est des images, j'admets que j'aimerais trouver d'autres mots... j'aimerais pouvoir écrire davantage ce que je ressens, même si je le fais de temps en temps chez moi en empruntant leurs images, ce dont je ne les remercierai jamais assez.

    Tu l'as écrit déjà, je sais que tu me comprends. Il n'est guère facile de commenter un tableau, un poème, une magnifique photographie, surtout que la plupart du temps je passerai des heures en silence devant ce qui m'émeut le plus.

    Tu te souviens de ton arbre ?

    Je suis venue si souvent admirer la façon dont tu nous le montrais... j'aurais aimé avoir le quart de la moitié de ton talent de peintre et de photographe, la force de ton écriture.

    Tu vois, le jour où je suis allée au séminaire sur le handicap et la fin de vie, j'avais ton récit dans ma poche et dans ma tête, je m'y accrochais parce que ce que j'ai ressenti en te lisant, c'était à la fois un immense désespoir et la certitude que l'on pouvait pourtant survivre à cette douleur.

    Âmes sensibles s'abstenir... je ne  me suis pas abstenue, parce que je savais que tu trouverais les mots, mieux que moi, et que sans doute le fait de mettre des mots sur nos jours noirs peut aider.

    J'avais une admiration sans borne pour ma mère... je l'ai perdue trop tôt et lorsque j'ai trop de chagrin, que je me dis que je suis une mauvaise mère ; je repense à tout ça et je me dis que si elle avait vécu, si elle avait assisté à mon adolescence, à ma vie de jeune adulte, je l'aimerais peut-être moins, que je ne l'aurais pas figée dans ses 45 ans où je la trouvais si belle, si merveilleuse, si... bref, si absolument parfaite... ce qui est tout à fait impossible.

    Tu as eu d'autres expériences que je n'ai pas vécues. Je sais que je ne peux pas me mettre à ta place, que nul ne le peut.

    Mais ce que je ne cesserai jamais de croire c'est qu'il y a en toi une richesse que tu ne dois à personne, des dons que seuls quelques-uns connaissent et c'est dommage.

    Ne reste pas dans ton coin, et, même si tu décides de ne plus jamais me parler (mon blog n'est pas le seul endroit où nous nous rencontrons, c'est heureux), je voudrais que tu écrives de nouveau, si c'est possible, dans la Petite Fabrique qui est d'abord ton bébé et que je n'ai repris, tu le sais, qu'en intérim. Tu peux en reprendre les clefs quand tu le veux puisque tu les as encore, elles sont à toi.

    Je t'imagine déposant ces mots ici ou là, et j'imagine la surprise et le bonheur de ceux qui te lisent sans savoir qui a écrit ces pages oubliées volontairement...

    Mais, tu vois, je suis contente d'avoir pu te lire pendant toutes ces années, d'avoir chez moi tes recueils, de pouvoir les relire et y retrouver la même émotion que lors de ma première lecture.

    Pour cela, pour toutes les années où tu m'as tant appris, je te remercie.

    Prends bien soin de toi, Aza. Merci pour tout.

     

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